En suivant l’intervention du Président Félix Tshisekedi ce 18 décembre sur Top Congo, le peuple congolais a souligné ses failles récurrentes dans ses discernements pendant sa gestion du pays, son désintéressement sur le fonctionnement l’appareil judiciaire, ses tentatives à blanc à sortir la population de la pauvreté, sa prédisposition naïve à se laisser manipuler par les organisations étatiques internationales et régionales sur la guerre dans l’Est, son erreur avoué sur le dossier RAM (paraît-il avoir était dupé par les porteurs dudit projet), et tant d’autres…
Parlons des acquis…
A cet effet, tout intellectuel avisé doté d’une pensée critique sous-entend dans l’allocution radiophonique de Félix Tshisekedi l’aveu d’avoir utilisé ses cinq (5) ans de mandature comme un stage professionnel grandeur nature dans la gestion de l’État.
Ce qui peut se traduire par :
- Cinq (5) ans de vie perdus pour des millions des jeunes licenciés qui n’ont pas réussi à trouver un emploi décent ;
- Cinq (5) ans irrécupérables pour ces enfants qui ont eu droit à une éducation de mauvaise qualité suite au théâtre assisté par la gratuité de l’enseignement, précipitée ;
- Cinq (5) ans passés à travailler, pour un salaire minable ne permettant qu’à ces jeunes employés de payer que leur transport pour se rendre encore au service le mois suivant, se demandant même, quelle magie appliquer afin d’économiser un bout de paie pour fonder et entretenir un foyer, se payer un logement, une voiture et de la nourriture… Bref, avoir droit à une vie digne et respectable dans son pays ;
- Cinq (5) ans donc, à assister à un régime de jouisseurs et tribal livrant sa population à broyer du noir et à se contenter de la pauvreté ;
- Cinq (5) ans à sommer aux décennies des tueries sévissant dans l’Est du pays.
Tels sont en ces quelques mots d’affliction les acquis de ce mandat, une restitution brute des actions de ce régime auxquelles la population s’est vue graver dans ses veines, dans sa peau, dans son cœur, et bien-sûr par la douleur, les pleurs et la faim.
Ce qu’il convient de faire à présent…
Retenons que, ce 20 décembre, la population congolaise aura de nouveau la possibilité de souffrir un nouvel avenir et de bannir l’amateurisme au sommet de l’État.
Je ne vous proposerai ici aucun candidat président, député ou conseiller municipal à VOTER.
Le but de cette tribune est d’éveiller votre pensée critique et de faire le choix de la RAISON. Car si la politique est prise pour du théâtre ou pour un jeu dans mon pays, la souffrance, elle, est réelle.
Le vrai crime c’est quoi ? Le crime, c’est de souiller et déshonorer les combats menés par nos ancêtres et de sacrifier l’avenir des générations futures d’une aussi grande Nation au prix du fanatisme, de l’inconscience et de l’argent.
Pour ces élections, seul le choix de la RAISON est autorisé aux urnes ; le fanatisme, lui, sera pris pour un crime envers la patrie.