Très réducteur cette analogie de penser, se convaincre de l’existence de Dieu que par la simple preuve qu’il y aurait aussi un inventeur d’un appareil volant.
Non seulement, c’est une déduction, fruit d’un cerveau las et fainéant, qu’on peut toutefois tolérer, mais c’est surtout grave de rabaisser l’immense grandeur d’un Créateur Suprême au niveau d’un simple jouet, jusqu’à se donner le droit de les comparer.
L’humanisation du récit de la création de l’univers à travers les mythologies et autres contes a été le moteur de la légalisation et de la normalisation d’accepter se faire duper par notre propre cerveau, notre propre imagination.
Ce piège dans lequel nous tombons chaque fois depuis la révolution cognitive du Sapiens il y a 70. 000 ans avant JC est appelé le Tiers-Exclu :
- comprendre Dieu selon les bases humaines, l’imaginer ayant une apparence physique, une demeure (ciel), un ennemi (Satan) , des ambitions et des manquements etc.
- affirmer, de manière tout à fait orgueilleuse, que la présence de l’Homme sur la Terre est la raison exclusive pour laquelle l’Univers a été créé.
Cette manière l’orgueilleuse de comprendre le monde tiré de la théorie du Tiers Exclu, nous fait ignorer la Vérité Absolue : l’Homme ne Rien dans cet univers dans lequel nous apparaissons et disparaissons comme une étincelle dans la nuit.
Dieu, c’est cet immense Univers, voire au-delà.
Dieu est l’Atome, la Terre, le Soleil, la Voie lactée, les milliards des Galaxies voisines, cet enfant qui joue dans la rue, cet oiseau qui chante, ce chien qui aboie, ce bétail qui s’accouple, ce lion qui dévore une antilope, cette antilope dévorée par le lion, cet océan qui se déchaîne, cette forêt qui brûle, cet arc-en-ciel qui dessine à l’horizon, ce mendiant sur le trottoir, ce voleur s’enfuyant avec un objet arraché, cet ivrogne et fumeur dans les bars, ce dépressif qui se jette du haut d’un pont, cette femme qui allaite son enfant, cette plante qui pousse de la terre, cette aurore bleue du matin, cet éclat de la nuit… Au fait… DIEU, c’est Tout ça !
by
Dirck Mukupa
